9. Après 1258, une nouvelle frontière - Olivier de Termes, une épopée au XIIIe siècle

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9. Après 1258, une nouvelle frontière
Cette page propose notamment de nouvelles restitutions graphiques de l'apparence hypothètique des châteaux d'Aguilar et Termes.
Olivier de Termes, la soixantaine, agît désormais pour le salut de son âme

Devenu un pieux catholique, Olivier va dans l'ultime partie de sa vie tâcher de racheter son comportement passé, qui apparemment pèse sur sa conscience.

Les premières donations et actes en faveur des institutions de l'Eglise datent de 1252. Son testament de 1257 établi à Fontfroide donne ensuite diverses indications, enfin, il va s'engager personnellement et repartir volontairement en Terre Sainte : il se met sonc "au service de Dieu".

Cet aspect de son histoire va être évoqué dans une partie suivante. Car à la suite du Traité de Corbeil-barcelone, il convient d'évoquer d'abord son rôle dans la fortification de la frontière, et l'évolution des lieux où il a résidé. Il est en effet le témoin et le facilitateur de la réorganisation des places-fortes emblématiques que sont Termes et Aguilar, notamment.

Est-ce le ciel qui a incité Olivier de Termes a être un pieux catholique ? Illustration.
Troyes BM MS.33 Bible glosée -1225-1250 - France - Médiathèque de l'Agglomération Troyenne - Folio 044r


llustration. ONB Han. Cod. 2554 Bible Moralisee folio 38r - vers 1225-1249 Paris, France - domaine Public - Österreichische Nationalbibliothek

Olivier de Termes, personnage de deux royaumes

Depuis qu'Olivier de Termes a fait son hommage et a accompagné Louis IX en croisade, il est devenu un fidèle vassal. Mieux : un compagnon, un allié, voire un ami. Ce changement radical qui fait suite à plus de 20 ans de lutte et d'opposition à l'Eglise et au Roi en tant que seigneur faydit et protecteur d'hérétiques ne semble pas être simplement opportuniste.

A l'issue des épreuves vécues en croisade ensemble, il semble bien que le roi Louis IX, -futur Saint Louis- ait fait forte impression sur Olivier de Termes. Par son exemplarité ? Son sens de la justice ? Il n'y a que des hypothèses à formuler, mais le revirement est spectaculaire. Par la suite, Olivier de Termes reste un fidèle agent du Roi de France.

Il reste également un fidèle, un ami, du Roi Jaume Ier, et ce n'est pas contradictoire. Olivier compte donc parmi les personnages ayant fait le lien et l'interface entre les deux rois. Il continue de les rencontrer tous deux à leur cour dans les années qui suivent la paix de 1258.

Mais ces deux rois, ces royaumes, restent rivaux et méfiants. Ce qui va se traduire sur le terrain, dans la zone frontière qui nous intéresse. Dans ce processus, il est important pour le roi de France d'intégrer directement à son domaine certains territoires. Il va en être ainsi des terres d'Olivier de Termes.
Photo Mairie de Termes HC
A partir de 1260, Olivier de Termes démantèle ses domaines

La chose est "médiatisée" au travers des sites de Termes et Aguilar, mais c'est un processus de grande ampleur pour l'ensemble de ses domaines : Olivier de Termes vend, donne ou solde son héritage vers 1260-1263. Pourquoi ?

Plusieurs raisons peuvent contribuer à une explication sur ce choix radical qui s'apparente à la dilapidation d'un héritage, alors même qu'Olivier a un fils, logique héritier de ses possessions : Raimond, né vers 1238.

Par rapport à son fils unique justement, quelques indices amènent à croire que les relations entre père-fils se sont dégradées, voire sont peut-être même conflictuelles. C'est en tous cas un fait : Olivier de Termes vend ses domaines, son fils va voir son héritage fondre. Cause ou conséquence de la mésentente ? Nous développons ce point dans un paragraphe (lien). De plus, Thérèse, la femme d'Olivier, n'apparaît plus dans les sources après 1257, signe de son décès dans cette période.

Nous l'avons vu, et allons encore le voir : eu égard à son passé de seigneur complice des hérétiques et de leurs protecteurs, que ce soit de par sa propre volonté ou par influence de son entourage catholique, Olivier de Termes se montre généreux envers l'Église (particulièrement l'abbaye de Fontfroide) et reste un défenseur de la Terre Sainte. La perspective de justement repartir en croisade implique d'organiser le financement de ladite expédition. Ces dépenses et avantages consentis diminuent mécaniquement le domaine, la richesse... l'héritage d'Olivier.

Ce qui compte le plus à ses yeux : défendre la chrétienté, être un bon chrétien, et au sens catholique.

Une troisième explication de ce démantèlement du domaine vient s'imbriquer, sans contredire les autres. Avec le renouvellement du regard historique, cet argument s'avère majeur : le roi Saint-Louis a simplement demandé à Olivier de Termes de lui cèder un certain nombre de possesions. Ce point mérite un développement :







Le lien père-fils était-il cordial entre Olivier et son héritier Raimond ? Illustration.
Tours BM MS.30 - Abrégé de la Bible -  1220-1230  - France - Bibliothèque municipale de Tours - Folio 029v

L'abbaye de Fontroide, carte postale début XXe siècle.
Aguilar, vue actuelle des vestiges du fief d'Olivier de Termes
La revente de Termes, puis d'Aguilar, afin que le roi de France contrôle sa frontière.

Certes, le "château" de Termes est une possession royale depuis 1228, mais ce n'est pas le cas du castrum adjacent et accolé, relevant encore d'Olivier de Termes. Or, à l'image de ce qu'il s'est passé avec les faubourgs de Carcassonne en 1240 lors du siège... des quartiers d'habitations peuvent aider un assaillant. Cette "problématique" est réglée avec la vente du castrum au roi, en 1260, suivie du déplacement du village.

A la suite, en 1261, c'est le castrum et le château d'Aguilar qu'Olivier vend à Louis IX sur la demande de ce dernier. Chose remarquable pour Aguilar : le castrum, accolé au sud, est maintenu. C'est une différence d'avec les autres exemples de lieux réaménagés par le pouvoir royal ou ses affidés : Lastours, Montségur, Puilaurens, Peyrepertuse, Quéribus, et donc Termes comme l'on vient de le voir.

Peut-être qu'une séparation, un vide, entre les habitations et l'enceinte royale d'Aguilar suffisait à contenter l'autorité militaire ? Ce n'est qu'une hypothèse. Mais ainsi Aguilar forme l'unique place-forte royale de frontière ayant gardé un castrum sur son flanc !

Il est ainsi possible de le constater : face aux demandes royales consistant à la revente de pans importants de sa seigneurie, Olivier de Termes est convaincu sans soucis, il s'exécute rapidement. En tant que fidèle vassal et allié du roi de France, il facilite la stratégie du royaume de France.

Une stratégie qui nécessite de contrôler le plus directement possible les territoires frontaliers. Une stratégie basée sur l'édification d'un réseau de châteaux offrant autant de "sentinelles" dans la sénéchaussée de Carcassonne, la zone frontalière d'avec l'Aragon.

D'où le rachat en bonne entente du Termenès à Olivier de Termes, ou la récupération par la contrainte du Fenouillhèdes. Avec aussi le Perapertusès déjà obtenu, le royaume de France contrôle ainsi directement la frontière... et consolide un réseau de forteresses.  
La carte ci-dessous situe les sites fortifiés de part et d'autre de la frontière de 1258 :
Avant de voir précisément de quoi il retourne sur Termes et Aguilar, voici une chronologie relative à la fortification de la frontière :

Aparté/Note sur les propositions graphiques visant à restituer les sites de Termes et Aguilar :

  • D'abord et bien entendu, ces réalisations ont une visée pédagogique : il s'agit d'offrir une vision par l'image de l'évolution apportée par les architectes et ingénieurs royaux aux anciens châteaux d'Olivier de Termes. Il ne s'agit pas de travaux à caractère scientifique : ce sont des hypothèses graphiques, et schématiques.

  • La commande passée auprès du dessinateur et aquarelliste visait à nous fournir -parmi d'autres dessins illustrant la vie d'Olivier de Termes- les dessins "avant/après" pour Termes et Aguilar, soit 4 dessins originaux et exclusifs... qui pour des raisons propres au dessinateur n'ont à ce jour pas pu être produites. Ainsi, "dans l'attente", voici des travaux grahiques artisanaux de "compensation".


L'évolution du site d'Aguilar à la fin du XIIIe siècle :

Une restitution du château d'Aguilar par dessin, par Alexandre AVARA.
A partir d'une image aérienne actuelle de juin 2017 (depuis une vidéo de S. Upton : source), il nous est permis de proposer une vision d'Aguilar depuis le sud... et de donc "révéler" au mieux le castrum qui s'organisait sur ces pentes. (Revenir au besoin à la page dédiée : lien).

Quelques "notes" :
  • le paysage a bien entendu beaucoup changé. Les abords du site étaient très probablement dénués d'arbres ou broussailles... les troupeaux entretenant au moyen-âge l'espace ouvert de landes.
  • Des représentations supplémentaires sont ici : LIEN
 
Après AGUILAR,
voici : TERMES
 
L'évolution du site de Termes à la fin du XIIIe siècle :

Ici, une photo hivernale datant de 2020 depuis une crête au sud-est offre la base des visuels. Le cadrage ne montre pas le village actuel, mais c'est ce que l'on vous propose sur une sous-page (lien). Cette vue permet à la fois de placer le castrum ET le fortin du Termenet, sur son rocher, à hauteur des gorges au nord.

Quelques notes :
  • encore plus qu'à Aguilar, la végétation recouvre désormais les anciennes pâtures et espaces exploités. D'où le choix d'enlever une partie des forêts sur les restitutions.
  • La représentation du castrum repose sur quelques indices de terrain, mais surtout de nécessaires hypothèses.
  • Le château royal de la fin du XIIIe siècle est ici proposé avec l'hypothèse d'une tour et d'une échauguette au sud... en suivant l'hypothèse d'un des archéologues intervenants (M. Camille Broquet), et en suivant la "logique" habituelle des ingénieurs français. Cette hypothèse manquant d'indices de terrain (suite à la destruction de 1653, qui ne devait pas "laisser de pierres sur pierres" ?
  • Quelques éléments en plus sont là : LIEN

Reconstitution du château du Louvre par Viollet le duc d'après des gravures anciennes. Domaine Public. Le Louvre est le "château-modèle", le premier construit par les ingénieurs de Philippe Auguste en appliquant les principes rationnels qui seront ensuite déclinés, adaptés, améliorés et développés ailleurs dans le royaume.

Le modèle d'architecture "capétien" décliné sur Termes et Aguilar.

Le pouvoir royal français a depuis le règne de Philippe Auguste (1180-1223) conceptualisé, développé, mis en pratique un modèle de fortification particulier. Les architectes et ingénieurs du roi de France suivent en effet globalement les mêmes principes de construction chaque fois qu'ils fortifient un lieu, une place-forte.

Cela donne à voir des châteaux "idéaux" de livre d'enfant, avec l'usage des tours cylindriques à archères installées régulièrement le long d'enceintes au plan simple, si possible carré, etc etc... Pour reprendre l'intitulé d'un (du ?) spécialiste du sujet, nous avons là "Un paradigme à l'échelle du royaume" : voir le travail de Denis HAYOT.

L'on parle donc du "château philippien", ou "capétien". Ce, selon que l'on mette la focale sur le roi qui a le premier généralisé ces principes de construction rationnels, ou que l'on mette la focale sur la lignée des rois Capétiens - dont Saint Louis- , lequels ont poursuivi les fortifications selon, globalement, le même modèle.

Car en effet, avec une cinquantaine d'années de décalage, ce modèle d'aménagement de château fort issu de France va être utilisé pour "nos" châteaux de la frontière en Languedoc. La définition de l'architecture capétienne peut se retrouver par ailleurs en suivant les liens ci-dessous, nous ne reformulons pas ici... Le fait de s'intéresser à ce qui rapproche Termes et Aguilar à ce modèle, en partant de "nos" exemples, est aussi une façon de saisir de quoi il est question... et c'est à la suite.

Aguilar château d'Olivier de Termes
Deux sites à la physionomie proche

Dans la série de forteresses organisées dans la sénéchaussée de Carcassonne face au royaume d'Aragon, aujourd'hui regroupées en tant que "bien en série" dans un dossier de candidature à l'UNESCO, Termes et Aguilar offrent quelques traits communs.

Les plans ci-joints illustrent ainsi que, profitant de promontoires dont la forme s'approche du cône  :
  • à chaque fois, un noyau ancien est entouré par une nouvelle enceinte concentrique
  • chaque nouvelle enceinte est polygonale, avec des tours ou autres ouvrages de flanquement aux coins
Plan château de Termes dans Olivier de Termes
Aguilar :

Le réaménagement royal d'après 1261 se concrétise donc par une enceinte homogène, les tours semi-circulaires ouvertes à la gorge, au nombre de 6, sont régulièrement disposées. 5 sur 6 comportent un appareillage à bossage, toutes les archères sont dites "en bêche". Divers bâtiments servant de logis, ateliers, écuries, stocks ou armureries étaient accolés à cette enceinte.

Les castellologues familiers des dispositifs "philippiens" sont ainsi en terrain connu. L'enceinte haute, autrement dit le château d'Olivier de Termes, a été pour partie remanié, probablement par les mêmes équipes fin XIIIe siècle, mais sans modifier le plan global. La partie centrale "contrôlant" par sa hauteur l'enceinte basse, moins haute.

Les principes de "défense active" et de "défense en profondeur" sont ainsi en application. Comme à Carcassonne, la double enceinte et diverses "astuces" architecturales contribuent à faire du château d'Aguilar un site fortifié qu'une garnison bien équipée et motivée saura défendre le plus longtemps possible.


L'adaptation du château d'Olivier de Termes
Termes :

Occupé par une garnison française dès 1228, des aménagements et transformations ont pu toucher la structure de la fortification dès cette date. La superficie du château est plus grande qu'Aguilar, mais le nombre d'ouvrages de flanquement est du même ordre : de 5 minimum à peut-être 7 voire 8 ? Un part d'inconnue venant des destructions du XIVe siècle sur l'angle sud (tremblement de terre ? siège de la guerre de 100 ans ??) et du XVIIe siècle lorsque tout le site a été démantelé.

La portion sud de la première enceinte dite "royale" reprend des parties de l'époque seigneuriale (la défense d'un faubourg ? => c'est l'hypothèse proposée sur les photomontages). Les réaménagements de la seconde enceinte, l'enceinte haute, semblent plus conséquents qu'à Aguilar. La "chapelle" sommitale par exemple est datée suite aux investigations archéologiques de la fin du XIIIe siècle.

On l'a évoqué : le château de Termes comporte plus de diversité s'agissant des ouvrages de flanquement sur l'enceinte basse. Les angles proches des porteries conservent les traces des "échauguettes". Seules deux tours sont clairement identifiées, sur le flanc est. Les indices architecturaux concernant ces tours fermées, les archères (ici "à étrier", forme triangulaire), etc... tendent à proposer une datation postérieure à 1260.

Ainsi, sans exclure des interventions royales auparavant, il semble que l'essentiel de la première enceinte de Termes soit réalisée à partir de 1260, une fois que le déplacement de l'habitat soit organisé. De nouveaux bâtiments y compris des logis apparaissent, accolés à l'enceinte, comme à Aguilar, ou d'autres châteaux de la série.
L'adaptation du château d'Olivier de Termes
Carcassonne et les châteaux sentinelles de montagne, ou "les citadelles du vertige"

Olivier de Termes a été témoin et partie-prenante de l'intégration de la région du Bas-Languedoc au domaine royal français. Des terres et des domaines qui étaient auparavant tenus par l'aristocratie méridionale, particulièrement les Trencavel. Des terres et des hommes très liés à la Catalogne et l'Aragon, mais qui après la Croisade contre les albigeois et les révoltes des faydits sont donc intégrés au royaume de France.

Afin de contrôler au mieux ces territoires de la sénéchaussée de Carcassonne ainsi que la frontière constituée en 1258, la royauté de France reconsolide un certain nombre de places-fortes. En facilitant cette stratégie, y compris en cèdant son chef-lieu d'Aguilar et ce qu'il lui reste de sa seigneurie, Olivier de Termes est un artisan indirect de l'organisation de la nouvelle frontière fortifiée.

Les sites fortifiés de Lastours, Montségur, Puilaurens, Peyrepertuse, Quéribus, et donc Aguilar et Termes, autour de la Cité de Carcassonne, en sont de nos jours les témoins emblématiques. Ces monuments ont des caractères communs car leur architecture est le fruits de l'ouvrage des mêmes ingénieurs, appliquant les mêmes méthodes et principes de fortification.

Pour en savoir bien plus sur ce modèle, ce "bien en série", qui a probablement une "valeur unique exceptionnelle",  nous vous invitons à poursuivre sur le lien qui suit :


Ci-dessous, un aperçu "aérien" pour comparer la superficie et l'organisation de ces 8 sites. Image agrandissable par click.
Olivier de Termes a t'il vu Termes et Aguilar se transformer ?

Une question précise pour mettre en avant une date et un lieu, issu des sources. Car précisément le 31 août 1262, olivier de Termes est présent au château de Termes pour assister au paiement des droits de mutation d'une vente au profit de l'Abbaye de Fontfoide, en présence du sénéchal Pierre d'Auteuil. La vente en question concernant au demeurant les alentours d'Aguilar : Tuchan, Paziols, Ségure, Domneuve et Nouvelles.

Mais impossible de déterminer quel était le degré d'avancement du chantier au château de Termes à cette date précise, bien entendu !

Les quelques "fenêtres chronologiques" au cours desquelles Olivier est dans la région vont jusqu'en 1264, avant qu'il ne reparte en outremer (c'est à dire la Terre Sainte). Il revient en occident en avril 1266 ou 1267, et repart à nouveau vers le Royaume de Jerusalem dès août 1267. Il retourne à nouveau en occident fin 1270, et repart au printemps 1273. Mais avec alors une présence attestée auprès de ses rois, à Corbeil pour Louis IX, à Torellas en Aragon, pour Jaume 1er.

C'est donc possible... mais pas non-plus à ce point plausible...


Ce qui va donc principalement occuper Olivier de Termes dans les dernières années de sa vie, c'est la défense de la Terre Sainte. Encore un conséquent chapitre de la vie de cet illustre personnage, objet de la partie suivante !
De nos jours...

Le regard sur le patrimoine fortifié de "nos" communes des Corbières évolue donc... Comme nous l'avons déjà évoqué, l'aspect "cathare" s'estompe pour partie, au gré de l'apport des historiens et archéologues sur les questions relatives au XIIIe siècle méridional.

La candidature à l'UNESCO met en exergue l'architecture et les fortifications visibles et palpables des châteaux. Des lieux réaménagés par les ingénieurs du roi de France, lesquels n'ont pas faire disparaitre tous les éléments déjà construit par les hommes des seigneurs méridionaux. Mais cela n'efface pas l'histoire et le contexte, au contraire. Ces châteaux sont bien un témoignage des conflits du XIIIe siècle, et l'hérésie "cathare" était un des paramètres de cette histoire.

La zone frontalière de 1258 : vue sur Força Réal, avec au sud le Roussillon.
Jcb-caz-11, CC BY-SA 4.0 httpscreativecommons.orglicensesby- sa4.0, via Wikimedia Commons
En savoir plus :

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"Olivier de Termes, une épopée au XIIIe siècle"
Une médiation numérique.
Une exposition pour l'été 2024.
Une réalisation de la mairie de Termes et de l'Association de Sauvegarde du château de Termes.
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